Fukushima, la décontamination bâclée via Le Figaro

Des ouvriers témoignent des méthodes contestables ou de l’impuissance des entreprises privées, chargées de décontaminer toute une région, au nord-est du Japon, après la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011.

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160.000 personnes contraintes d’abandonner une région contaminée

Près de deux ans après l’accident de Fukushima, qui a obligé 160.000 personnes à abandonner leur domicile dans une région devenue pour partie inhabitable, 48 réacteurs sur les 50 de l’archipel sont suspendus. À la différence du précédent pouvoir exécutif qui visait un objectif «zéro nucléaire» à horizon 2040, le nouveau gouvernement de droite, conduit depuis fin décembre par Shinzo Abe, estime que la relance des réacteurs atomiques jugés sûrs est un impératif pour la santé économique du Japon. Il envisage aussi d’en construire de nouveaux.

À rebours de l’opinion publique, une majorité (54%) des maires des 135 communes sur lesquelles sont implantées les centrales à l’arrêt ou qui en sont voisines est favorable à leur redémarrage en cas de feu vert du gouvernement. Le Yomiuri Shimbun, qui publie ce sondage, souligne que les installations nucléaires constituent souvent les premiers employeurs locaux.

À Fukushima, le démantèlement de 4 des six réacteurs endommagés devrait durer une quarantaine d’années. Mais le gouvernement ne sait toujours pas ce qu’il pourra faire des 87.000 tonnes de boues des stations d’épuration radioactives et des cendres d’incinérateurs de déchets. Personne ne veut accueillir un site de retraitement.

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